• Menu Studio Marant
    Menu
  • My cart
    My Cart
  • My account
    My account
Want create site? With Free visual composer you can do it easy.

Parcours Saint-Germain

L’art de la forme

Le Parcours Saint-Germain investit les lieux emblématiques de ce quartier, où l’art est présent à chaque coin de rue.  Devenu un événement à part entière de la vie culturelle parisienne, le Parcours Saint-Germain, fondé par Anne-Pierre d’Albis, fête ses 18 ans du 1er au 10 juin 2018.

Une manifestation qui démontre combien l’art contemporain est ancré dans l’esprit du quartier. Boutiques de luxe, chocolatiers, places, cafés à l’image du Flore ou des Deux Magots… Dans leurs vitrines ou sur leurs murs, l’événement invite spécialistes et curieux à se balader pour découvrir sculptures, installations et oeuvres picturales, déclinées cette année sur le thème « L’art de la forme ». Un événement orchestré par Alice Gotheil (Agence Flash), rejointe cette année par Emily Marant (Studio Marant).

Ensemble, elles ont choisi les lieux, structuré le Parcours autour de sa thématique et sélectionné les artistes exposés. Un casting soigneusement établi laissant s’exprimer aussi bien des artistes émergents que des figures établies.

Place Saint-Germain-des-Prés nous verrons cette année une sculpture d’Avelina Fuentes. Composée d’imposantes formes géométriques, l’oeuvre en aluminium poli représente les éléments de la nature et marque le point de départ, de la promenade.

A travers une trentaine de lieux d’exposition, le Parcours Saint-Germain suscite des conversations entre les visiteurs et les oeuvres.

Sa programmation invite à déambuler dans les ruelles du quartier et découvrir l’art contemporain là où on ne le voit pas d’habitude, comme une chasse aux trésors. Un esprit curieux qu’entretient le Parcours Saint-Germain depuis sa création en 2000 qui investit des lieux mythiques et d’autres que l’on connaît moins.

«Le Parcours c’est l’art où on ne l’attend pas»

Pour sa 18ème édition, le Parcours Saint-Germain met à l’honneur “l’art de la forme”.

Les formes sont celles qui différencient l’art des mots, créent des images et suggèrent le fond.

L’histoire des formes est celle des artistes. En cela réside leur force, leur capacité à créer. Libre de tout mot, les artistes, dotés d’une hyper sensibilité aux choses qui les entourent, prennent pour palette l’ensemble des matériaux et objets qu’offre leur environnement pour créer ce qui ne s’énonce pas. Les raisons du passage à l’acte sont multiples : s’exprimer, témoigner, interroger, se guérir ; les artistes parviennent à faire surgir des images et des volumes dont eux seuls maîtrisent la genèse.

L’apparition des nouvelles matières, des plus palpables aux plus digitales donne lieu sans cesse à une appropriation de celle-ci par les plasticiens. L’artiste construit, déconstruit, explore les potentiels de la matière; forme, déforme pour produire des pièces informes, déformées, formidables.

Désormais souveraines, les oeuvres deviennent les inventaires silencieux des expérimentations, obsessions, combats des artistes. Abstraites, figuratives, polymorphes, hybrides, composites : voici qu’à leur tour, elles sont jugées et appréciées par leur représentation.

Les artistes ont leur propre vocabulaire formel. Notre monde est façonné d’un côté par les formes de l’existant produites par les enjeux d’usages et de l’autre côté, les formes des artistes. Les deux répertoires se répondent et s’inspirent mutuellement. Le Parcours Saint-Germain est l’écrin parfait pour révéler ces correspondances. Au travers des vitrines, suspendues dans les boutiques, au-dessus des banquettes des cafés mythiques, les visiteurs observeront bientôt ces oeuvres. Face à elles, ils s’accorderont ce moment de contemplation, leurs regards portés sur ces formes jusqu’ici inconnues, atteignant peu à peu leur propre fond.

Texte d’Elsa Janssen

 LE PARCOURS OFF

Cette année, le Parcours Saint-Germain ajoute aux expositions une  sélection de projets curatoriaux dans des lieux cachés du quartier à découvrir ou redécouvrir.

Bianca Lee Vasquez au Musée Eugène Delacroix

Pour le Parcours Saint-Germain 2018, Bianca Lee Vasquez propose un performance inédite le soir du vernissage au Musée Delacroix, inspirée du symbolisme de La lutte de Jacob et l’ange de Delacroix.

Talking about a revolution ! Au 22 Visconti

Comment la révolution s’exprimet-elle à travers l’art ? C’est la question que s’est posée Paul Ardenne qui réunit pour son exposition des « soixante-huitards comme Gérard Fromanger, Bernard Rancillac, Jimmie Durham, Joseph Beuys… qu’il présente en face de jeunes artistes en quête de liberté comme Baptiste Debombourg, Elena Kovylina, O’Maurice Mboa. L’ensemble des artistes présentés dans cette exposition ont tous en commun une nécessité de crier au monde qu’il doit mener sa révolution. Le titre de l’exposition est quant à lui emprunté à une célèbre chanson de Tracy Chapman. Il s’agit de parler de la révolution , donc, à défaut, à défaut de la faire. Cinquante ans exactement après Mai 68, ces artistes ne sont pas tant des révolutionnaires, des activistes, que des «irréconciliés» N’ayant pour la plupart aucune illusion quant à la durabilité du capitalisme et de son système d’exploitation planétaire, ils expriment cependant l’espérance d’un mieux-disant politique et social tout en restant des témoins vigilants. Ayant connu Mai 68 ou pas, ils ont soin d’éviter les postures d’anciens combattants ou de héros de la liberté et privilégient en lieu et place un comportement ainsi qu’une création « concerned », comme disent les Anglo-saxons « préoccupés ».

Chambre 101 par Sans-Titre (2016) à l’hôtel La Louisianne

Sans Titre (2016), un project-space nomade dont l’objectif est d’extraire l’art du white-cube traditionnel. Pour chaque projet, des espaces atypiques sont investis et les expositions sont pensées par rapport à ces lieux : anciennes boutiques, restaurants, parkings abandonnés ou encore appartements privés. Sans titre (2016) s’approprie La Louisiane, hôtel mythique où se sont côtoyées certaines grandes figures de la vie artistique (Juliette Greco, Jean-Paul Sartre, Ernest Hemingway…). Trois des chambres de l’hôtel seront prises d’assaut par de jeunes artistes parmi lesquelles Paloma Proudfoot, Marie Aly, Isabelle Andrienssen  ou encore Bea Bonafini. Le romancier Paul-Henry Bizon imaginera trois personnages, inspirés des illustres hôtes de l’hôtel et que les artistes seront invités à interpréter à travers leurs oeuvres.

Did you find apk for android? You can find new Free Android Games and apps.