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La Matriochka ne s’emboite pas

 

Misaotra 2019 – Fonds de Dotation Merci

La Matriochka ne s’emboite pas, 2019, est une série de poupées Russe interprétées par des artistes dans le cadre du projet Misaotra pour les Fonds de dotation Merci. Celui-ci cherche à illustrer le métier de commissaire d’exposition et fait l’objet d’une exposition valise.

Que serait la poupée Studio Marant ?

La question se pose lorsque Merci propose à Emily (fondatrice du Studio Marant) de créer une poupée pour son projet caritatif Misaotra. Il ne pouvait pas y avoir une seule réponse, cette poupée devait raconter une histoire, comme celles que nous tissons à chaque exposition.

‘La Matriochka ne s’emboite pas’, exposition valise.

Emily choisit comme support la Matriochka. Façonné dans le bois par des artisans en Russie, ce corps de femme simplifié est celui de la Matriona (femmes de la campagne Russe), cet objet traditionnel est également un jeu encastrable pour enfant.

La femme encastrable, le corps boite devient le point de départ de la reflexion, la Matriochka, elle pose le cadre du projet et devient le support de l’oeuvre.

Les artistes

La création émergente en toile de fond,  cinq artistes magnifient les formes feminines de la Matriochka avec leurs pratiques respectives: le transfère d’image pour My-Lan Hoang-Thy, la peinture pour Jan Melka, la sculpture de papier pour Sophie Kitching, la céramique pour Marion Verboom et le dessin pour Bianca Argimon.

Les poupées prennent forme afin de devenir des oeuvres uniques.  Chaque personnage est incarné, les poupées unies forment une famille éclectique de femmes qui ne s’emboitent pas. La Matriochka ne s’emboite plus.

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Les Martiens de Bianca Argimon

 

Mes poupées représentent deux martiens – une représentation extraterrestre des Matriochkas.  

Le petit dernier est clin d’oeil au fait d’ouvrir les poupées pour en révéler d’autres, cette idée de ‘déshabiller’, il exprime donc une forme de pudeur.

Bianca Argimon est née en 1988 à Uccle en Belgique. Elle vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et a obtenu son DNSEP en 2015, ainsi que de l’École nationale des arts décoratifs de Paris dont elle sort diplômée de la section Animation/Image imprimée en 2011. Son travail a fait l’objet d’une expositions personnelle à la galerie Inlassable, Paris, 2015, à la galerie Iconoscope, Montpellier, 2018 et elle  a participé à de nombreuses expositions collectives. 

Elle a intégré l’année dernière la collection du Crillon à Paris et est à l’honneur dans la Revue Roven numero 13 en 2017. Elle a été résidente de la Fondation Hermès en 2017 dans les soieries lyonnaise, et son travail a été présenté dans le cadre d’une exposition des résidents de la Fondation au Palais de Tokyo à Paris et au Forum, Hermès à Tokyo en 2017 et 2018.

La Poupée de Marion Verboom.

Voici la poupée elle sort de mon four. Elle est réalisée en terre égyptienne. L’émail est contenue dans la terre. Pendant le séchage et la cuisson, celui-ci migre vers la surface, ce qui provoque l’apparition de pores et d’irrégularités.

Il s’agit de la même terre utilisée pour la fabrication des petites statuettes et amulettes placées sur les corps des défunts égyptiens.

Marion Verboom (1983) est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2009 et rejoint le programme de résidence De Ateliers (Amsterdam-2009/2011). Son travail qui mêle dessin et sculpture a été présenté dans des expositions personnelles à l’espace 40mcube à l’occasion des Ateliers de Rennes – Biennale d’Art contemporain (2012), au Musée de l’Abbaye Sainte-croix des Sables d’Olonne (2015) à The Pill Gallery (Istanbul, 2016),  ou à la galerie Jérôme Poggi (2018). Elle a participé à des expositions collectives au musée international des Arts modestes (Sète, 2017) ou au FRAC Bretagne (Rennes, 2018).

Elle a également contribué à l’installation occupant le nouvel espace du « Toguna » au sein du Palais de Tokyo, qui a ouvert ses portes en 2018 et collaborée avec la Maison Chloé (2017-2018). Elle vient d’achever par une exposition ainsi que la publication d’un livre avec RVB books, la résidence LVMH Métiers d’arts. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques, notamment le fonds national d’Art contemporain, le fonds municipal d’Art contemporain de la ville de Paris, le FRAC Bretagne ou le musée d’Arts de Nantes. Elle est représentée par la galerie Jérôme Poggi (Paris) et The Pill Gallery (Istanbul).

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Tuki de Sophie Kitching

 

La Matriochka repensée par l’artiste Sophie Kitching prend la forme d’une idole, entre figurine et objet sculptural. Elle s’inspire des Nénètses, peuple nomade d’éleveurs de rennes vivant dans l’Arctique sibérien. Les femmes revêtent un long manteau appelé Yagushka composé de huit peaux de rennes, brodé d’ornements.

La poupée russe Tuki s’apparente à une piñata miniature et se dessine par rangées successives de papiers colorés et peints à l’aquarelle. Les franges évoquent à la fois la fourrure animale et les motifs de ce vêtement traditionnel, qui a permis aux Nénètses de parcourir depuis plus d’un millénaire la toundra immense et glacée.

Sophie Kitching transforme des images et objets culturels en installations, vidéos, peintures et performances. Fondés sur l’observation critique de son environnement, son travail explore des concepts liés à la mobilité, la dénaturation, l’utopie, le souvenir. L’envie de produire des espaces plutôt que des images est au coeur de sa pratique. Le paysage est un milieu actif qu’elle explore comme contexte, contenu et forme. Entre posture romantique et démarche conceptuelle, Sophie Kitching construit un voyage susceptible d’instaurer un sentiment d’immédiate proximité, et une possible intimité.

Son travail a été présenté à Paris au Palais de Tokyo, à la Villa Emerige, à la Maison de Chateaubriand, au 22Visconti, à la Villa Belleville. Ses expositions dans les project spaces 67 à New York, Grande Surface à Bruxelles et fffriedrich à Francfort, dans le Studio Jeppe Hein à Berlin, au Festival NXNE Art à Toronto et au centre d’art er de recherche Pioneer Works à New York renforcent sa dimension internationale. En 2017, elle réalise une partie des décors du ballet Don Quichotte de Kader Bélarbi au Théâtre du Capitole, Toulouse, et son catalogue monographique Nuits Américaines est publié par Lienart.

Juana de Jan Melka

 

Sur la poupée, les corps enroulés et brutalisés évoquent les rapports humains conflictuels et les troubles intérieurs qu’on affronte constamment, que l’on passe sa vie à dénouer. Dans cette scène les rondeurs se tordent jusqu’à la cassure où le venin s’écoule.

Jan Melka est une artiste franco-américaine dont le démarche se concentre au bord de l’expressionnisme abstrait au travers des histoires  qu’elle raconte sur ses figures reconstruites. Pour sa dernière exposition, “Older” (2018) à Plate, Paris, Jan a produit des grands formats, des peintures graphiques et des collages de corps reconstruits et inspirés de ses textes candides écrits durant son enfance. 

Jan Melka a aussi collaboré sur des projets de collaborations artistiques liés aux espaces architecturaux ou d’identité avec Boucheron, Nike, CoSTUME NATIONAL, Virgin and plus encore.  

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La poupée de My-Lan Huang-Tuy

Prenant appui sur l’artisanat, où l’imprimé côtoie le végétal,
voire la nacre, ma pratique interroge la notion de collage
et d’hybridation des langages et des genres.
Elle se nourrit de souvenirs personnels, souvent fantasmés : ceux
d’une richesse aristocratique vietnamienne perdue, dont j’aime
étirer les anecdotes et les erreurs d’interprétation pour titiller
le spectre des sensibilités esthétiques.
Résidu, ou plutôt extension d’une Histoire difficile à nommer,
mais dont la forme se donne à voir lustrée, parfois au bord de
la décoration, mon travail est animé par la question : qu’est-ce
Qu’une oeuvre qui nous séduit ?

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2018, My-Lan Hoang-Thuy déploie une pratique qui interroge le collage et s’appuie sur l’artisanat. L’imprimé côtoie le végétal, voire la nacre. Sélectionnée pour le Prix des Amis des Beaux-Arts de Paris et le Salon de Montrouge 2018, l’artiste a également participé à l’exposition “Leurs Printemps” organisé par Léa Chauvel-Lévy à la Galerie Papillon et Intoto 6 à la Fondation d’Entreprise Ricard.

 Misaotra à l’origine du projet.

‘Misaotra’ en malgache se traduit par Merci. Du 14 au 26 mars 2019, Merci met en lumière l’action du Fonds de dotation Merci à Madagascar en donnant carte blanche à ses créateurs (stylistes, designers, plasticiens, etc..), amis, collaborateurs, et autres complices vedettes des Arts et de la Culture, pour réaliser un objet unique à la symbolique forte : une poupée.

Tantôt fétiche de l’enfance et de l’imaginaire, tantôt objet d’exception et de collection, la poupée renvoie d’une part, aux savoir-faire exceptionnels des brodeuses malgaches et, d’autre part, aux enfants scolarisés dans les 9 écoles soutenues par le Fonds de dotation Merci à Madagascar. L’exposition de ces poupées inédites représente l’un des temps forts des 10 ans de Merci.

Les poupées seront ensuite vendues lors d’une vente aux enchères orchestrée par Frédéric Chambre de la prestigieuse maison PIASA. L’objectif premier de cet évènement est de soutenir les populations isolées du sud-ouest de la Grande Île (Madagascar), mais aussi d’accompagner les projets initiés par le Fonds de dotation Merci en France. L’intégralité des fonds récoltés permettra ainsi de renforcer l’impact des actions du Fonds de dotation Merci en France et à l’étranger.

Les fonds de dotation Merci.

Depuis sa création, le Fonds de dotation Merci a pour objet d’agir en faveur de populations vulnérables à Madagascar et en France, en œuvrant à l’amélioration de leurs conditions de vie, sur le plan éducatif, social, sanitaire et culturel.

Le Fonds de dotation Merci est d’abord intervenu à Madagascar, classé par le Fonds Monétaire International comme le quatrième pays le plus pauvre au monde. C’est aussi le pays où les plus jolis modèles de Bonpoint, marque fondée dans les années 70 par Marie-France et Bernard Cohen, ont été brodés et fabriqués.

Dans la région de Tuléar, au sud-ouest de Madagascar, le Fonds de dotation Merci contribue chaque année, avec son partenaire historique, l’association Abc Domino, à scolariser 3 200 enfants, du primaire au lycée. Dans cette zone isolée et aride, les groupements scolaires deviennent le point d’ancrage d’un développement pérenne.

Depuis 2015, le Fonds de dotation Merci agit également en France, en faveur de l’agroécologie et de l’accueil de personnes réfugiées en milieu rural.

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